Cette semaine dans la religion juive nous avons célébré « Yom Kippour » le jour du « Grand Pardon », qui est la fête la plus importante de l’année.
Le principe est le suivant, pendant 25h tu ne dois ni boire, ni manger, ni travailler, ni faire du sport et j’en passe…
En quelques mots, tu dois te repentir et demander « pardon » à celles et ceux que tu as pu blesser volontairement ou involontairement.
Je ne suis pas très pratiquant, mais j’aimerai partager avec toi ce texte qui m’a été gentiment recommandé par une amie qui se reconnaîtra en me lisant 🙂
« En hébreu, le pardon se dit mé’hila, mot dont la racine est celle de me’hol, qui signifie « un cercle ». La vie a pour dessein d’être un cercle rassemblant toutes nos expériences et nos relations en un tout harmonieux. Lorsque quelqu’un nous blesse, le cercle est brisé. Le pardon est le moyen par lequel nous réparons cette fracture.
Il ne s’agit pas seulement de pardonner à la personne qui nous a fait du mal, mais également de nous pardonner à nous-mêmes, de pardonner à D.ieu, de pardonner aussi à la vie elle-même avec tous ses étranges – et souvent cruels – aléas. »
J’aime tout particulièrement le début de l’extrait qui suit car il rejoint parfaitement le principe même de la méditation : « Pardonner, c’est lâcher prise et construire la confiance nécessaire à un développement sain et positif. C’est déclarer que vous ne resterez plus prisonnier du passé, en victime des circonstances ; que vous ne perpétuerez plus des schémas de vie négatifs à travers le reproche et la colère ; que vous allez à la place accéder à la force et à l’amour que D.ieu vous prodigue chaque jour et à chaque instant afin de réaliser le but unique pour lequel vous, et seulement vous, avez été créé.
Pardonner demande des efforts. Mais en premier lieu, cela demande un lien avec D.ieu, Celui qui dispense la vie. Quand vous vous souvenez que votre naissance est la façon dont D.ieu déclare que vous êtes important, que votre existence est vitale, irremplaçable et essentielle à la perfection de Sa création, alors vous pouvez vous élever au-delà des souffrances que d’autres vous ont infligées et trouver l’amour et la force de pardonner aussi bien à eux qu’à vous-mêmes.
Quand vous pardonnez, le cercle est de nouveau entier.
Quand vous pardonnez, vous avez pris le contrôle de votre vie, vous avez cessé d’en être une victime. »
Je souhaite aussi partager avec toi citation d’un auteur inconnu :
« Le premier à demander pardon est plus brave, le premier à pardonner est plus fort, le premier à oublier est plus heureux. »
Et pour conclure, je demande « pardon » à toutes celles et ceux que j’ai pu blesser, et « pardon » également si cet article qui change de ton par rapport aux précédents et qui peut sembler un peu trop religieux aux yeux de certains 🙂
